Foire Aux Questions

Acoustique

Quelles sont les obligations en termes acoustiques pour les bâtiments neufs en France ?

En France, les obligations en termes acoustiques pour les bâtiments neufs sont régies par la réglementation acoustique, notamment l’arrêté du 30 juin 1999 modifié. Cette réglementation fixe des normes pour l’isolement aux bruits aériens et d’impact, ainsi que pour l’émergence sonore extérieure.

Quels sont les principaux points à considérer en matière de réglementation acoustique des bâtiments d'habitation neufs ?

Les principaux points à considérer incluent les niveaux de performance acoustique, l’isolement acoustique entre différentes parties du bâtiment, la limitation de l’émergence sonore extérieure, et la conformité des systèmes de ventilation et des équipements aux normes spécifiques.

Comment sont mesurées les performances acoustiques des bâtiments neufs ?

Les performances acoustiques sont mesurées en termes d’isolement acoustique entre les différentes unités d’habitation, entre les locaux d’une même unité, et entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Les normes spécifiques varient en fonction des types de bruits (aériens, d’impact) et des parties du bâtiment.

Y a-t-il des normes spécifiques pour certains types de bâtiments, tels que les établissements d'enseignement ou les hôpitaux ?

Oui, il existe des normes spécifiques pour certains types de bâtiments. Par exemple, les établissements d’enseignement, les hôtels, les hôpitaux, etc., peuvent avoir des exigences acoustiques particulières. Il est essentiel de prendre en compte ces normes lors de la conception et de la construction.

Comment garantir la conformité aux normes acoustiques tout au long du processus de conception et de construction ?

La collaboration étroite entre les maîtres d’ouvrage, les architectes et les professionnels de la construction est essentielle pour garantir la conformité aux normes acoustiques. Une attention particulière doit être accordée à la sélection des matériaux, à la conception des structures, et à l’installation des équipements pour assurer une performance acoustique optimale.

Quels sont les types de mesures acoustiques ?
  • Mesures de bruit ambiant :
    Ces mesures visent à évaluer les niveaux sonores présents dans un environnement donné sur une période de temps déterminée. Elles sont utiles pour comprendre la variabilité du bruit tout au long de la journée et de la semaine, ce qui peut influencer les solutions de conception acoustique.
  • Mesures de bruit de voisinage :
    Ces mesures sont réalisées pour évaluer l’impact du bruit provenant de sources extérieures sur un site spécifique. Cela peut inclure le trafic routier, ferroviaire, aérien ou d’autres sources potentielles.
  • Mesures de bruit intérieur :
    L’évaluation des niveaux sonores à l’intérieur des bâtiments permet de déterminer le niveau de confort acoustique des espaces intérieurs. Cela peut être crucial dans des environnements tels que les bureaux, les écoles, les hôpitaux et les espaces résidentiels.
  • Mesures de réverbération :
    Ces mesures fournissent des informations sur la façon dont le son se propage et persiste dans un espace. Une réverbération excessive peut entraîner une mauvaise intelligibilité de la parole et un inconfort acoustique.
  • Mesures d’isolation acoustique :
    Ces mesures évaluent la capacité des matériaux et des structures à atténuer la transmission du son entre différentes zones. Cela peut être crucial pour garantir la confidentialité dans les bureaux, les hôtels, les habitations, etc.
  • Mesures de vibrations :
    Ces mesures évaluent les vibrations générées par des sources telles que le trafic ou les équipements industriels. Elles sont importantes pour prévenir les impacts sur les structures et le confort des occupants.
  • Mesures de conformité réglementaire :
    Les mesures sont effectuées pour garantir que les niveaux sonores dans un environnement respectent les normes et réglementations locales ou nationales en matière d’acoustique.

Thermique en constructions neuves

Qu'est-ce que la RE2020 ?

La RE2020 est la nouvelle réglementation française applicable aux bâtiments neufs, remplaçant la RT2012. Elle vise à renforcer les exigences en matière de performance énergétique et environnementale.

La RE2020 est la nouvelle réglementation française applicable aux bâtiments neufs, remplaçant la RT2012. Elle vise à renforcer les exigences en matière de performance énergétique et environnementale.
  • Réduire l’impact carbone des bâtiments neufs
  • Améliorer la performance énergétique des bâtiments neufs
  • Garantir le confort d’été des occupants des bâtiments neufs
Qu’est-ce qu’une attestation BBIO ?

L’attestation Bbio est un document obligatoire pour tout projet de construction de bâtiment neuf. Elle atteste que le projet prend en compte les exigences de la réglementation thermique RE2020. Cette attestation est délivrée par un bureau d’études thermique indépendant.

Qu’est-ce qu’une étude d’Analyse du Cycle de Vie (ACV) dans la RE2020 ?

Dans le cadre de la RE2020, l’ACV (analyse de cycle de vie) est une démarche qui permet de quantifier l’impact environnemental d’un bâtiment, en particulier son impact carbone. Elle prend en compte l’ensemble des étapes du cycle de vie du bâtiment, de l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie, en passant par la construction, l’utilisation et la déconstruction.
L’ACV est obligatoire pour tous les bâtiments neufs soumis à la RE2020, qu’ils soient résidentiels ou tertiaires. Elle doit être réalisée par un bureau d’études spécialisé.
Les résultats de l’ACV sont exprimés en tonnes d’équivalent CO2 (tCO2e). Ils sont utilisés pour calculer l’indice carbone construction (IC construction), qui est un indicateur clé de la RE2020. L’IC construction doit être inférieur à un certain seuil, qui varie en fonction de la zone climatique et du type de bâtiment.

Quels sont les contrôles du respect de la RE2020 ?

La réglementation environnementale RE2020, entrée en vigueur en France le 1er janvier 2022, prévoit des contrôles de conformité à différentes étapes d’un projet de construction neuve.
Au dépôt du permis de construire, le maître d’ouvrage doit fournir une attestation de prise en compte de la réglementation environnementale. Cette attestation correspond à l’attesttation BBio.
À l’achèvement des travaux, le maître d’ouvrage doit fournir une attestation de respect de performance énergétique et environnementale. Cette attestation est délivrée par un organisme accrédité, qui vérifie que le bâtiment réalisé respecte les exigences de la RE2020.
En plus de ces deux attestations, la RE2020 prévoit deux contrôles obligatoires à l’achèvement des travaux :

  • Le test de perméabilité à l’air, qui vérifie l’étanchéité à l’air de l’enveloppe du bâtiment.
  • Le contrôle de la ventilation, qui vérifie le bon fonctionnement des systèmes de ventilation.

Le test de perméabilité à l’air est réalisé par un diagnostiqueur immobilier certifié. Le contrôle de la ventilation est réalisé par un professionnel qualifié, selon un protocole spécifique établi par le ministère de la Transition écologique.
Si l’un des contrôles obligatoires n’est pas conforme, le maître d’ouvrage doit réaliser les travaux nécessaires pour corriger les anomalies. Il doit ensuite faire réaliser un nouveau contrôle, qui doit être conforme.
Les contrôles de conformité à la RE2020 sont importants pour garantir que les bâtiments neufs respectent les exigences de performance énergétique et environnementale. Ces exigences ont pour objectif de réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.

Que risque le maitre d’ouvrage en cas de non-respect à la RE2020 ?

Le maitre d’ouvrage, encours à des sanctions administratives et pénales, en cas de non-respect de la conformité à la RE2020.
La non-conformité à la RE2020 est un délit, passible de sanctions administratives et pénales. Les sanctions administratives peuvent aller jusqu’à une amende de 45 000 €. Les sanctions pénales peuvent aller jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

Rénovation

Qu'elle est la différence entre un DPE et audit énergétique réglementaire ?

La différence principale entre un DPE et un audit énergétique réglementaire est l’obligation de réalisation. Le DPE est obligatoire pour la vente ou la location d’un logement, tandis que l’audit énergétique réglementaire est obligatoire pour la vente ou la location d’un logement classé F ou G.
En effet, depuis le 1er janvier 2023, les propriétaires de logements classés F ou G en DPE doivent faire réaliser un audit énergétique réglementaire avant de pouvoir les vendre ou les louer. Cet audit doit être réalisé par un auditeur énergétique certifié et doit comporter les éléments suivants :

  • Une analyse détaillée de la performance énergétique du logement ;
  • Une identification des travaux de rénovation énergétique nécessaires pour améliorer la performance énergétique du logement ;
  • Une estimation du coût des travaux et des économies d’énergie attendues.

L’audit énergétique réglementaire est un document important pour les propriétaires de logements classés F ou G. Il permet de mieux comprendre les besoins du logement en matière de rénovation énergétique et de bénéficier d’aides financières pour financer les travaux.

Qu'est-ce qu'une rénovation d'ampleur ?

Une rénovation d’ampleur est une rénovation énergétique qui vise à améliorer significativement les performances énergétiques d’un logement. Elle se caractérise par la réalisation de plusieurs travaux de rénovation simultanés, tels que l’isolation, le remplacement des équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, ou la ventilation.
En France, une rénovation d’ampleur est définie comme une rénovation aboutissant à :
• Un saut de 2 classes DPE embarquant obligatoirement deux gestes d’isolation.
• Un saut de 3 classes DPE.
• Un saut de 4 classes DPE.
Les rénovations d’ampleur présentent de nombreux avantages, notamment :
• Elles permettent de réduire de manière significative les factures d’énergie.
• Elles contribuent à améliorer le confort thermique des logements.
• Elles réduisent les émissions de gaz à effet de serre.
Le gouvernement français encourage les rénovations d’ampleur à travers le dispositif d’aides MaPrimeRénov’.

Qu'est-ce que mon accompagnateur rénov’ ?

Mon Accompagnateur Rénov’ est un dispositif mis en place par l’État français pour accompagner les ménages dans leurs projets de rénovation énergétique. Il est accessible à tous les ménages, quelle que soit leur situation financière ou leur niveau de connaissance en matière de rénovation.
L’objectif de Mon Accompagnateur Rénov’ est de simplifier le parcours de rénovation et de garantir la qualité des travaux. Pour cela, l’accompagnateur Rénov’ accompagne les ménages à chaque étape de leur projet, de la définition des travaux à la réception des travaux.
Voici les principales missions de Mon Accompagnateur Rénov’ :

  • Évaluer l’état du logement et la situation du ménage : l’accompagnateur Rénov’ réalise une visite du logement et recueille les informations nécessaires pour comprendre les besoins du ménage.
  • Proposer un plan de travaux : l’accompagnateur Rénov’ préconise les travaux les plus adaptés au logement et au budget du ménage.
  • Accompagner le ménage dans le choix des entreprises : l’accompagnateur Rénov’ aide le ménage à trouver des entreprises qualifiées et à obtenir des devis.
  • Appuyer les démarches administratives : l’accompagnateur Rénov’ aide le ménage à remplir les dossiers de demande d’aides financières.
  • Accompagner le ménage pendant les travaux : l’accompagnateur Rénov’ est présent pour répondre aux questions du ménage et s’assurer que les travaux sont réalisés conformément au plan.

L’accompagnement par un accompagnateur rénov est obligatoire pour bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ Parcours accompagné. Cette aide financière est destinée aux ménages qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique importants.

Qu’est-ce que le décret tertiaire ?

Le décret tertiaire, également appelé dispositif Éco-Énergie Tertiaire (DEET), est une réglementation française qui impose aux propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m² de réaliser des économies d’énergie.
Les objectifs du décret tertiaire sont les suivants :

  • Réduire la consommation d’énergie finale du parc tertiaire de 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050, par rapport à une année de référence.
  • Contribuer à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la performance énergétique des bâtiments tertiaires.

Pour atteindre ces objectifs, le décret tertiaire impose aux propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires de mettre en œuvre des actions de réduction de la consommation d’énergie. Ces actions peuvent porter sur les différents postes de consommation énergétique, tels que le chauffage, l’éclairage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire, etc.
Les actions de réduction de la consommation d’énergie imposées par le décret tertiaire peuvent être classées en trois catégories :

  • Les actions de maîtrise de la demande énergétique : il s’agit de réduire la consommation d’énergie en optimisant l’utilisation des équipements et des installations. Ces actions peuvent notamment porter sur la programmation des équipements, l’utilisation de dispositifs de détection de présence, etc.
  • Les actions d’efficacité énergétique : il s’agit de remplacer les équipements et les installations par des équipements plus performants. Ces actions peuvent notamment porter sur la rénovation des systèmes de chauffage, d’éclairage, de climatisation, etc.
  • Les actions de production d’énergie renouvelable : il s’agit de produire de l’énergie renouvelable sur site, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles. Ces actions peuvent notamment porter sur l’installation de panneaux photovoltaïques, de pompes à chaleur, etc.

Les propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires doivent réaliser un audit énergétique de leur bâtiment avant le 31 décembre 2025. Cet audit permettra de déterminer les actions de réduction de la consommation d’énergie à mettre en œuvre.
Les propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires doivent également déclarer leurs consommations d’énergie chaque année, avant le 30 septembre. Cette déclaration est effectuée sur la plateforme OPERAT, mise en place par le gouvernement.
Les propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires qui ne respectent pas leurs obligations en matière de réduction de la consommation d’énergie peuvent être sanctionnés par une amende administrative.

Qu’est-ce que le décret BACS ?

Le décret BACS, pour « Building Automation & Control Systems », est un décret français publié le 20 juillet 2020. Il impose l’équipement de tous les bâtiments tertiaires neufs et existants de plus de 290 kW d’un système d’automatisation et de contrôle (SAC). Les bâtiments de plus de 70 kW devront être équipés d’un SAC d’ici le 1er janvier 2027.
Les SAC ont pour objectif de réduire les consommations d’énergie des bâtiments tertiaires. Ils permettent de suivre, enregistrer et analyser les données de consommation énergétique, et d’ajuster en temps réel la consommation des systèmes techniques en fonction des besoins.
Plus précisément, les SAC doivent permettre de réaliser les actions suivantes :

  • Mesurer et enregistrer les consommations énergétiques des différents équipements du bâtiment.
  • Mettre en place des scénarios d’utilisation des équipements qui optimisent leur consommation.
  • Gérer les interconnexions entre les différents équipements du bâtiment.
  • Mettre en place des mesures de sécurité et de confort.

Les SAC doivent être conçus et mis en œuvre par des professionnels qualifiés. Ils doivent être compatibles avec les systèmes de gestion de l’énergie des bâtiments.
Le décret BACS est un outil important pour la transition énergétique. Il permet de réduire les consommations d’énergie des bâtiments tertiaires, qui représentent une part importante de la consommation énergétique totale en France.

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